L’interview-monstre n° 6

Treize questions à l’auteur Christiane LEGRIS-DESPORTES

Aujourd’hui, au programme, Âme Stram Gram de Christiane Legris-Desportes.

Ce bouquin est une curiosité.

Moi, il m’a fait l’effet d’une vague. J’ai été emporté par lui sur une belle distance, à tel point que je l’ai lu deux fois, presque coup sur coup.

Il peut se résumer simplement : François en veut à sa sœur aînée, qui vient de mourir après une longue agonie. Il s’apprêterait presque à sabrer le champagne et à sortir les gougères, seulement, une lettre reçue peu après l’enterrement va remettre en cause ses convictions, et il n’est plus si sûr que cela du bienfondé de sa haine. Toute son existence s’est construite autour d’une erreur de jugement. Comment y faire face, maintenant qu’il connaît la vérité et qu’il est trop tard ?

De fil en aiguille, François va passer d’un excès à un autre dans le chapitre des relations humaines, s’illustrant par sa sempiternelle incapacité à communiquer avec ses proches.

C’est une histoire profondément réaliste, construite autour de non-dits.

Le format court (à peine plus de 100 pages) crée une très bonne dynamique au récit, de sorte que j’ai du mal à lui trouver un quelconque défaut. Il est bien mené, bien construit, sans trop de fioritures dans l’écriture, mais avec une véritable recherche dans la forme.

Il reste en tête un moment après avoir terminé sa lecture. Tout pour plaire, quoi. ^^

Trois bonnes (autres) raisons de découvrir ce bouquin :

Raison n° 1 : Le style ! Le roman entier est conçu comme un dialogue manqué : une lettre, un mail, une carte postale, une cassette audio enregistrée, un article de presse, un message sur répondeur… D’autres supports encore : un conte lu à un enfant, une analyse de rêves chez un psy, un extrait de messe, un monologue ivre au comptoir d’un bar ou un tirage de tarots…

Les personnages communiquent entre eux, se répondent et se confrontent, mais toujours par messages interposés. Christiane Legris-Desportes gère cette construction narrative particulière avec un certain brio.

Raison n° 2 : L’analyse des sentiments. Ce roman est une dissection de la psychologie humaine et tout y passe : la colère, la rancœur, l’amour, le désir, l’égocentrisme, l’altruisme, etc. On y parle aussi des addictions, que ce soit à la bouteille, à une personne, ou au travail. Cependant, aucun jugement de valeur n’est porté. Il n’y a pas de réponse émotionnelle unique face à une situation donnée, les personnages eux-mêmes se trompent et font souvent machine arrière.

Plutôt qu’une morale, le récit envoie — à mon sens — un message général de bienveillance et de pardon face aux errements de chacun.

« Aimer, c’est avant tout accepter l’autre avec son caractère, ses névroses, et, forcément, parfois, sa façon de les gérer » comme nous l’explique ce livre.     

Raison n° 3 : Les retournements de situation. S’il s’agit d’un roman classé en littérature blanche, il existe un véritable suspense digne d’un thriller, et on ne s’y ennuie jamais.

Je ne vais pas vous spoiler l’intrigue, mais vraiment, celle-ci est à plusieurs reprises déroutante, si bien qu’il est difficile d’envisager en amont la fin du récit. ^^

D’abord au commencement était le pitch :

« Lorsque Marie, l’amour de sa vie, meurt dans des circonstances dramatiques, François rompt avec son passé, son milieu, sa famille, et surtout avec sa sœur qu’il tient pour responsable de cette disparition. Persuadé qu’aucune femme ne pourra jamais remplacer Marie, François se jette à corps perdu dans les études. Il devient écrivain. Marie hante chacun de ses romans. Un jour, une lettre lui parvient et le plonge dans l’incompréhension. Ses certitudes vacillent. Se serait-il trompé ? Que s’est-il réellement passé le soir où Marie a disparu ? François se met en quête de vérité, et découvre l’impensable… Comment se reconstruire lorsqu’on réalise qu’on a bâti sa vie sur une erreur ? Sur quoi peut-on fonder une vraie résilience ? Est-il encore possible d’aimer ?

Roman sensible d’une grande intelligence narrative, Âme Stram Gram est un texte polyphonique qui, au fil des pages, mêle les points de vue et les voix des différents personnages. Grâce à une écriture parfaitement maîtrisée, Christiane Legris-Desportes réussit le tour de force de nous offrir, sans recourir au moindre dialogue, un texte intimiste dans lequel les rapports humains occupent une place centrale. Elle entraîne le lecteur, aux côtés de François, dans un parcours de résilience jalonné de multiples écueils. En écho à des thèmes hélas encore contemporains ce roman sur la violence des secrets de famille, plein d’espoir, de force et de subtilité, est un texte bouleversant. Âme Stram Gram a été, lors de sa première sortie, sélectionné au Salon du Livre et du Premier Roman de Draveil. »

Pourquoi ce livre dans ma Monstrothèque ?

Eh bien… À cause d’une fille. =) Monstre qui n’a pas souhaité l’être, mais qui l’est quand même un peu.

En dramaturgie, on parle souvent du « spectre du personnage ». Derrière ce terme technique se cachent souvent les monstres de nos histoires.

Pour citer Truby, « le spectre est une blessure encore ouverte qui est souvent la source de la faiblesse morale et psychologique du héros. ».

Le spectre peut être concret ou abstrait, il peut être un mauvais souvenir, ou un traumatisme difficile à surmonter, une peur tenace… Peu importe sa nature, c’est — en gros — l’incident datant d’avant le temps du récit, mais qui hante toujours le héros à l’instant présent de la narration.

Dans Âme Stram Gram, le spectre est à prendre au premier degré, puisqu’il s’agit d’une demoiselle morte et enterrée. Cependant, elle continue de vivre dans les pensées de tous. Elle se nomme Marie. Elle est le premier amour de François qu’il n’a jamais pu oublier… quand bien même ils ne sont restés que quelques mois ensemble lorsqu’ils étaient lycéens. 

Marie est le monstre de cette histoire, non seulement car elle représente le trauma de quasi l’ensemble des personnages, mais aussi parce que son « aura » va changer, selon qui la raconte.

Marie, au début, est la déesse de l’amour parfait. Son prénom est l’anagramme d’aimer. Il est aussi teinté d’une symbolique biblique, empreinte de pureté et de virginité. Elle est celle qui va amener François à s’accomplir, c’est ce qui est promis dans les premières pages du roman. Et puis, patatras, brutalement, Marie devient sorcière diabolique, succube castratrice. C’est ainsi que la présente sa mère, dans des termes parfois difficiles à lire. Mais après tout… pourquoi ne serait-elle pas un personnage à la fois positif et négatif ?

Quand on y pense, Marie a un sacré pouvoir : François ne peut aimer personne d’autre tant que son souvenir demeure. Elle l’obsède et le détruit. Lui qui est écrivain, tous ses écrits ne tournent qu’autour d’elle. Il est comme ensorcelé. Lorsqu’il ne peut plus écrire sur elle, le voilà coincé, incapable d’écrire tout court.

François va se perdre plusieurs fois, à cause de Marie. Et il n’est pas le seul du roman.   

Ce qui est déchirant dans ce livre… est le fait que Marie n’a jamais rien fait pour être perçue en bien ou en mal et devenir spectre. Elle n’est que la malheureuse victime des autres.  

Voilà pour cette introduction. J’ai proposé à Christiane Legris-Desportes de répondre à quelques questions à propos de son livre, ce qu’elle a gentiment accepté.

Q : Bonjour Christiane, pour ceux qui ne vous connaissent pas encore, je vous laisse nous présenter votre parcours en quelques mots. =)

Christiane Legris-Desportes : J’ai un parcours assez éclectique dans la mesure où je suis passée par différentes formations (sociologie, sémiologie du texte et linguistique notamment). J’ai exercé plusieurs métiers dont ceux d’enseignante et de chercheure, je me suis spécialisée dans l’analyse des tendances sociétales. J’ai également été directrice littéraire dans une maison d’édition indépendante, qui a malheureusement fait faillite comme beaucoup de petites structures.  Aujourd’hui, je dirige une collection de sciences humaines et par ailleurs je collabore à un magazine culturel, où je tiens notamment une chronique littéraire ; je réalise aussi quelques interviews d’auteurs. Côté écriture, j’ai publié de nombreux articles universitaires et plusieurs essais. J’ai écrit une petite dizaine d’albums et romans pour les enfants. Ma dernière éditrice jeunesse m’a dernièrement proposé de devenir sa principale collaboratrice et je suis très tentée par cette aventure !

Q : Jusqu’à présent, vos romans de fiction s’adressaient à un public jeunesse. Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous adresser cette fois à un lectorat adulte ? 

Christiane Legris-Desportes : En fait, j’ai écrit une première version d’Âme Stram Gram, sous forme de nouvelle, puis de roman, avant d’écrire pour la jeunesse. Cela s’est presque fait en même temps, en réalité. J’ai trouvé un éditeur pour mes romans Jeunesse, et c’est seulement après ceux premières publications que j’ai finalement accepté l’idée de publier Âme Stram Gram, en 2008, dans cette même maison d’édition, qui était généraliste. La version publiée aujourd’hui aux éditions d’Avallon a été elle aussi retravaillée, adaptée à notre contemporanéité. Les personnages ont gagné en densité. Tout ça pour dire qu’en fait, j’ai toujours eu envie de m’adresser aux deux lectorats. J’ai également été écrivain de l’ombre et écrit des romans pour un lectorat adulte.

Q : La comptine « Am, Stram, Gram » qui a donné le titre de votre roman revient plusieurs fois en écho au fil de la lecture. Pourquoi avoir choisi spécifiquement cette comptine pour représenter votre récit ?

Christiane Legris-Desportes : Il est parfois très difficile de retrouver la genèse. Mais il y a plusieurs raisons. Mes études littéraires m’ont amenée à beaucoup m’intéresser aux contes, à leur fonction. Cette comptine, comme je le dis dans la préface, nous vient du passé, elle a été sujette à de multiples interprétations, comme bon nombre d’entre elles. En cela, elle me semblait parfaitement symboliser ce sur quoi j’avais envie d’écrire : cette question de l’interprétation, des significations que l’on prête, à tort ou à raison. Et par ailleurs, c’est une comptine qui sert à éliminer, à choisir, et ce thème aussi est au centre du roman : ce que l’on garde et ce que l’on élimine, les choix, qui sont par essence également des renoncements.

« Je ne décèle nulle laideur dans votre amour pour Marie et cette fidélité à votre jeunesse. »

Âme Stram Gram de Christiane Legris-Desportes

Q : Votre roman aborde de nombreux sujets sensibles, comme la maltraitance des enfants, l’alcoolisme… Ce sont des sujets que vous avez choisis en amont, lors de la préparation de votre intrigue, ou se sont-ils imposés d’eux-mêmes au cours de l’écriture ?

Christiane Legris-Desportes : Ce sont des sujets sur lesquels j’avais envie d’écrire, et que l’on retrouve aussi dans certains de mes livres pour la jeunesse.  Avant de commencer mes études universitaires, j’ai exercé quelques années dans le service social. Cette expérience m’a beaucoup marquée, elle a été riche d’enseignements.

« Je croyais aimer Marie. La connaître. Je suis passé à côté de sa souffrance, de son histoire. Je ne suis qu’un pauvre con. »

Âme Stram Gram de Christiane Legris-Desportes

Q : Un des verbes revenant beaucoup au cours du récit est « croire ». La plupart de vos personnages ont des convictions fortes, qui sont perpétuellement questionnées. Parfois, le ressentiment ou le déni les aveuglent. Avez-vous travaillé la construction de tous vos personnages ainsi, en leur attribuant dès le départ une croyance erronée sur laquelle travailler ? 

Christiane Legris-Desportes : C’est une remarque très juste. Oui. C’est le fondement même du récit. Ce que l’on croit. Ce que l’on imagine. Ce que l’on pense. J’ai voulu construire mon roman autour de cette notion. Interroger ces croyances, les mettre à mal, les confronter au factuel.

« Je suis coupable, coupable de ne pas avoir su voir ce qui était, et d’avoir vu ce qui n’était pas. »

Âme Stram Gram de Christiane Legris-Desportes

Q : L’autre grande expression qui revient souvent est « j’aurais dû… ». Pourquoi est-ce si important pour votre intrigue que vos personnages s’interrogent sur les faits passés ? Trop analyser le passé, n’est-ce pas un piège pour qui cherche la résilience ?

Christiane Legris-Desportes : Interroger le passé, je ne saurais dire si c’est un piège, c’est en tous les cas une voie, et en effet, elle peut conduire à des souffrances, lorsque c’est trop. Le regret n’est lui jamais constructif, j’en suis persuadée. Bien au contraire, il est souvent stérile !  La résilience passe par de nombreux chemins, et là, pour François, ce seront les regrets, l’interrogation des faits passés, qui le conduiront à une remise en cause et in fine à une résilience. Cette expression « j’aurais dû » revient souvent, mais chez lui avant tout, et chez la mère de Marie. Ils s’interrogent sur des faits passés parce qu’ils ont connu des situations traumatisantes, et que chacun va à un moment voir vaciller ses certitudes. Le « trop » est là parce que souvent, dans la vie, on bascule dans cette exagération, et j’avais envie de parler de cela. Magali, elle aussi, pensera qu’elle aurait dû, peut-être, mieux se rendre compte de certaines choses, et c’est une réaction classique dans ce type de situation.

« Je me suis rendu compte que certains écrivains savent accomplir ce miracle : mettre des mots là où d’autres comme moi n’ont que des sentiments. »

Âme Stram Gram de Christiane Legris-Desportes

Q : François est un personnage malheureux, pour diverses raisons, et sa souffrance le conduit à l’écriture. Seulement, il n’a qu’une seule histoire à raconter : celle de sa propre tragédie. François est-il une forme revisitée de l’écrivain maudit ? 

Christiane Legris-Desportes : D’une certaine façon, oui, bien sûr. Mais plutôt que la figure de l’écrivain maudit, et transmettre cette idée que seule la souffrance donnerait, en quelque sorte, accès au génie créateur de l’écriture, j’ai voulu avant tout aborder une autre caractéristique de la littérature : son pouvoir thérapeutique et la part autobiographique de certains écrits. Lorsque j’étais directrice littéraire, j’ai été amenée à échanger avec de très nombreux auteurs, et c’est un élément qui m’a beaucoup frappée. Le roman laisse en suspens cette question : François est-il un écrivain maudit qui ne parviendra plus à écrire car seule la souffrance le lui permettait ? Est-il un auteur qui ne peut écrire que sur sa propre vie et ses sentiments ? Ou saura-t-il aller vers des fictions, même si, comme le disait Boris Vian : « ce roman est autobiographique puisque je l’ai entièrement inventé ».

« Vous êtes pour moi ce qui précède le cataclysme, et c’est pour cela que j’ai décidé de vous écrire. »

Âme Stram Gram de Christiane Legris-Desportes

Q : La mère de Marie va proposer un « pacte » à François, qui aura pour effet de le rendre riche. Cependant, bien que fortuné, François n’est toujours pas heureux et tout son entourage souffre avec lui. Souhaitez-vous montrer à travers François que l’argent ne fait pas le bonheur ?    

Christiane Legris-Desportes : Oui ! Je pense que les joies, les petits et grands bonheurs du quotidien, le véritable équilibre, trouvent leur source ailleurs.

« Comment il s’exprime, celui-là, quel petit fier avec ses mots compliqués et ces phrases où on comprend que dalle. »

Âme Stram Gram de Christiane Legris-Desportes

Q : Dans votre roman, les personnages se pointent souvent du doigt entre eux à cause de leurs origines sociales et de leur niveau d’érudition. Avez-vous souhaité cacher une critique sociétale derrière l’intrigue ?  

Christiane Legris-Desportes : Cacher une critique sociétale, non, je ne pense pas, mais simplement pointer un phénomène auquel je suis particulièrement sensible certainement du fait de ma formation en sociolinguistique : celle des discriminations qui s’opèrent de tous côtés.

Q : Le seul dialogue de votre roman se situe dans l’épilogue, et… il s’agit d’une gentille dispute entre les thèmes principaux de votre récit (la culpabilité, la résilience, les assos humanitaires, le silence, le malentendu…) pour savoir qui aura le mot de la fin. =) Pourquoi avoir voulu mettre en lumière de cette manière les thématiques abordées ?

Christiane Legris-Desportes : Vous êtes la première à me faire remarquer ce choix, de dialogue seulement à la fin, et je suis tellement contente que vous l’ayez vu, que vous m’interrogiez à ce sujet ! Je ne saurais pas dire exactement pourquoi mais j’en avais très envie ! Je reconnais que ça a été une forme de jeu, jongler avec différentes formes de narration dans le roman, tout construire sans dialogue, aborder ainsi la vie de tous ces personnages, puis, à la fin, faire dialoguer des notions…sans que personne n’ait le mot de la fin, parce que c’est justement cela qu’aborde le roman : la vie est un patchwork.  Des morceaux que l’on assemble, et qui mis bout à bout, tissent une belle histoire

Ce prologue, certains lecteurs l’aiment énormément et d’autres au contraire le détestent !

Q : Âme Stram Gram avait déjà entrepris un bout de chemin en 2008 aux éditions des 2 encres, maison d’édition qui n’existe donc plus aujourd’hui. Il a été republié aux éditions d’Avallon en février 2021. Comment cette nouvelle aventure a-t-elle débuté ?

Christiane Legris-Desportes : Une amie à moi, publiée dans cette maison d’édition, a envoyé sans m’en parler mon texte afin qu’il soit examiné par le directeur et le comité de lecture. Elle pensait qu’il entrait tout à fait dans leur ligne éditoriale et qu’ils pouvaient avoir un coup de cœur, mais ne voulait pas que je sois confrontée à un éventuel refus alors que ce roman était du passé pour moi. Elle a eu raison et je lui suis très reconnaissante !  

Q : Quels monstrueux projets nous réservez-vous pour l’avenir ?

Christiane Legris-Desportes : J’adore votre formulation ! J’ai un peu répondu indirectement au début : certainement une casquette d’éditrice jeunesse (avec de l’appétence pour des histoires de monstres !) Et sinon, je finalise l’écriture d’un texte destiné aux tout petits, justement sur les imaginaires et les représentations des créatures qui peuplent la littérature jeunesse. Que seraient les sorcières sans leur peau fripée et leurs verrues poilues ? Que seraient les dragons s’ils ne crachaient pas du feu ? Moi, j’interroge, et un illustrateur m’aide à répondre !

Q : Et pour finir, l’affreuse question ! Si vous deviez choisir un livre ou film à placer sur une étagère de la Monstrothèque, lequel et pourquoi ?

Christiane Legris-Desportes : Vous l’avez déjà certainement, et même en plusieurs formats j’imagine, mais ce serait le film de David Lynch, Elephant Man. Parce qu’il est bouleversant. Parce qu’il est inspiré d’une histoire vraie. Parce que les œuvres cultes sont importantes pour la société. Mais j’aimerais bien que quelqu’un place bien vite à côté une histoire amusante, légère, pour contrebalancer.

Un grand merci à Christiane Legris-Desportes pour sa participation !

L’ouvrage Âme Stram Gram, paru en février 2021 est disponible un peu partout. Vous avez sur le site web des éditions d’Avallon diverses méthodes pour vous le procurer en format papier ou ebook.

Le roman pèse 118 pages. Il s’adresse à tout public, en particulier ceux qui apprécient les histoires de vie et le travail psychologique poussé des personnages.  

Si vous souhaitez découvrir Christiane Legris-Desportes, ses autres parutions, son parcours assez impressionnant, voici sa carte de visite :

4 commentaires sur « L’interview-monstre n° 6 »

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