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Définition

De la nature du monstre et des raisons de l’affronter

Monstre :

« personne qui surprend par quelque singularité »
« personne qui provoque la répulsion par sa difformité »
« une chose dont on s’effraie »

Tout commence toujours par un. Puis par deux, et plus le chiffrage augmente, plus la probabilité est forte qu’un monstre apparaisse. Un monstre ? Un original sortant de la foule, de la norme. Tout ce qui est monstrueux n’est pas nécessairement mauvais ou effrayant. Notons les difformités physiques ou mentales. Notons les créatures étranges mais fascinantes. Une licorne n’est-elle pas un monstre ?

Et puis il y a les autres, ceux que l’on aimerait ne jamais rencontrer. Les véritables monstres de nos vies : assassins, criminels, voyous. Ceux-ci ont enflammé l’imaginaire des écrivains et des scénaristes pour le plus grand bonheur d’Hollywood et des étals des librairies. Il y a les animaux fantastiques : araignées géantes, mégalodons sous-marins, dinosaures revenus d’outre-tombe. Il y a les nouveaux monstres d’internet : les creepy pasta. Et ceux de nos enfants : les croque-mitaines. Les monstres de conte de fées, ou évidemment, jamais le méchant n’endosse le tutu rose et la paire d’ailes irisée de paillettes. Les monstres ont de grandes dents. Le plus souvent, ils mangent les gens.

Dans le meilleur des cas.

Parler des monstres signifie parler des autres, mais aussi fouiller en soi-même. Nous nous créons parfois nos propres monstres : phobies, angoisses, paranoïa. Certains d’entre eux sont très abstraits. Stephen King, par exemple, a à plusieurs reprises parlé du spectre de la page blanche. D’autres parlent agoraphobie, vertige… Ou du spectre du passé. Les monstres n’ont pas toujours des apparences évidentes.

Il y a les incidents climatiques. Les récits catastrophes. Des films comme Vulcano, le Pic de Dante, ou les Armageddon et autres Deep Impact. En pleine tempête, le Poséidon, Titanic. Il y a les monstres venus de faits réels, comme les histoires écrites sur les moments les plus tragiques de l’histoire. Et il y a les monstres que nous ne connaissons pas encore, mais dont nous redoutons un jour la rencontre, comme les Aliens, plus souvent hostiles qu’amicaux.

Nombreux sont les monstres. Ils évoluent sans cesse parce que nous évoluons nous aussi sans cesse, ils se nourrissent de nos époques.

Pourquoi en parler ?

Parce qu’ils vivent parmi nous et que nous vivons parmi eux. Nous construisons notre moralité vis à vis de leur immoralité. Si nous lisons des histoires de monstres, c’est parce que nous avons besoin de nous différencier d’eux.

Aussi parce que nous sommes en sécurité, le cul dans notre fauteuil confortable, une tasse de café pas trop chaude ni trop froide à portée de main. Et tant que cela est, ces monstres n’arrivent plus à nous faire peur. Nous pouvons parler d’eux tant qu’ils ne nous atteignent pas.

Moi, j’aime bien étudier les monstres. (De loin.) Chaque fois que j’en vois un, j’ai envie de sortir ma casquette et ma loupe de détective. Ou pour les plus modernes d’entre eux, la boîte qui fait du bruit et de la lumière des Ghostbusters. Plus j’en viens à les comprendre et plus ils perdent de leur pouvoir.

Ce blog sera donc un recueil de chroniques littéraires et cinématographiques sur le thème très général des monstres. Toutes sortes de sujets seront abordés, avec différents degrès de gravité. Toujours avec le sourire, en tout cas.

J’espère au passage vous faire découvrir quelques bons livres et films. Et si vous avez des choses à dire ou d’autres titres à conseiller, n’hésitez pas à partager dans les commentaires !

Au plaisir,

Le monstrothécaire

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